Port Hedland to Darwin,
On etait bien content de quitter cette ville de Port Hedland totalement inutile pour qui ne cherche pas un travail dans les mines. Nous avons donc pris la route jusqu'à Broome, rien a signaler en chemin puisque les 600km qui separent les deux villes ne comportent absolument rien mis a part 2 roadhouse avec de l’essence a prix d’or. Une fois arrive a Broome, on fait la connaissance de deux italiennes que l’on avait vaguement apercu a Port Hedland, on passe la journee avec elles a trainer sur la plage de Cable Beach, l’une des plus belle du monde parait il, et effectivement cette plage de 24km n’est faite que de sable blanc, de palmier verdoyant et d’une eau bleu turquoise sur toute sa longueur. Top ! On fait la connaissance d’autres italiens, allemands et autrichiens, plus particulierement Steve avec qui on s’entend vraiment bien, on passe quelques jours a glander comme sa, le dernier jour on apercoit un requin en chasse a l’endroit exact ou je me trouvais seul 1min plus tot, a quelques metres du bord, coup de bol.
On termine notre sejour a broome par une super soiree Wet T shirt contest, un vrai concept en Australie, notre pote italienne finira 3eme, dommage mais belle performance quand meme.
On prend ensuite la route de Darwin avec l’Autrichien Steve et une lift Francaise, n’ayant pas de 4x4 on doit contourner le Kimberley par le sud (j’y reviendrais avec un 4 wheel drive pour sur).
La route se passe rapidement, on traverse de grande etendues desertiques et de temps en temps un village que l’on pourrait croire abandonne mais non, il y a bien des gens qui vivent la, au milieu de rien du tout, principalement des aborigenes tous defonces a l’essence et autres substances, pas tres rassurant quand il s’agit de trouver un spot ou passer la nuit et que l’on tourne en rond dans les bidonvilles pas eclaires. On s’arrete de temps en temps au bord de grosse riviere pour y faire la cuisine et essayer de voir des crocodiles dans cette region repute pour son taux eleve en reptile peux commodes, mais jusque la rien a signaler, pourtant on va meme jusqu'à se baigner (tout nu a la Charles Ingalls) au milieu de ces rivieres, mais rien a faire ils sont pas la ! Sur la route toute nos soirees se passent autour d’un feu de camps, on va chercher du bois dans le bush au milieu des grosses araignees et serpents, on va meme jusqu'à arracher des arbres mort avec une corde attache au van Wicked de Steve, sa nous vaux a chaque fois une bonne partie de rigolade. On arrive a l’Est du Kimberley, on decide de tenter la route sans 4x4 pour une centaine de km jusqu’au prochaines gorges, tout se passe super et on s’offre une superbe randonne et de belles baignades sous une cascade de 32m de haut. On continue la route vers l’Est, une nuit dans une roadhouse deserte je rencontre un vieux routard avec sa becane Triumph Rocket 2300cc, il nous offre sans rien avoir a lui demander de quoi se rouler quelques joints autour du feu et nous raconte ses aventures, ce routard originaire de tasmanie a parcourue plus de 327 000km avec sa moto, tout a travers l’Australie, en long en large et en travers, superbe rencontre.
Apres quelques ennuis mecanique (deux pneus change, et un van qui ne demarre pas pour Steve) on avance a une bonne allure dans le voyage, on arrive au Litchfiel National Park, un superbe parc (gratuit !) qui offre de belle rando dans une foret tropicale le long d’une riviere, et de magnifique pool avec cascades et falaise qui permettent de faire des sauts de 4 a 7m environ dans une eau translucide. On y vois d’ailleurs notre premier serpent aquatique.
Au moment ou j’ecris sa je suis dans un petit parc ou plusieurs vans et voitures de backpacker sont gare, on fait la connaissance de deux francais qui rentre dans deux jours, ils vendent leur voiture 500dolls a un garage par manque de temps pour trouver un acheteur.. La voiture, une ford falcon break v6 de 180 000km (autant dire rien du tout ici) en vaux au moins 3000. On viens juste de la tester, et de l’acheter 900dolls.. On a plus qu’a trouver des lifts pour rejoindre la cote Est a moindre frais, de mettre a jour la rego de la voiture qui est perimee depuis fevrier et de la revendre 2500 ou 3000dolls a la saison des backpackers ! Good News !
Blog qui permettra de suivre mon parcours en Australie au travers de photos et de courts récits.. Partant sans ordinateur ni moyen de communication j'essayerais de mettre à jour ce blog lorsque j'en aurais la possibilité.
samedi 21 mai 2011
mardi 10 mai 2011
West is the best
Geralton to Port Hedland
On a passe deux ou trois jours a Geralton ou l’on a plonge, et surfe le long d’une digue artificielle qui formait une courte gauche abrite du vent du style Port Macquarie, tranquille au take off juste en face des rocks, puis gauche peinard qui creuse, creuse et creuse encore pour finir en sorte de close out tubulaire et bien gras qui remue dans tout les sens. Bien fun. Nous avons ensuite pris la route vers le nord direction Kalbarri, le paysage prend une toute autre ampleur, d’immense falaise rouge et ocre viennent s’effondrer sur un océan indien bleu et chaud..
Premier gros surf sur ce bout de cote, une longue houle propre vient finir sa vie sur un pic rocheux offrant une longue gauche un peu molle ou de nombreux (enfin 5 ou 6 hein…c’est le WA pas les Landes..), cette vague entre ensuite dans la bay ou elle gagne en vitesse et vient s’ecraser sur un fond rocheux a fleur d’eau, formant un tube pipelinesque qui ferait baver n’importe quel bodyboarder, voila notre spot ! Vu la hauteur du soleil il nous reste encore 1h30 de jour avant la nuit noir et les requins, on se rue a l’eau, se placer est assez difficile avec le courant et les sets fantômes qui arrivent régulièrement entre deux séries et nous force a ramer énergiquement vers le large pour ne pas se prendre la lèvre de 3m sur le coin de la gueule. Le take off se fait a contre bowl dans une eau verte translucide dans lequel le soleil rasant vient planter ses dernier rayons, la lèvre jette directement après un court bottom offrant un barrel pour des vagues glassy allant de 2 a 3m sur les bombes, la première section se gère assez bien pour peu qu’on foire pas son take off, la deuxième section permet de se replacer tranquillement dans le creux et de regagner de la vitesse pour franchir la troisième section qui n’offre que peu de chance de s’en sortir sans wipe out, ce qui m’aura coute un genou et une belle plaie sanguinolente, parfait a l’heure du couche du soleil a seulement 3 dans l’eau ! Cette première vraie session Australienne ne m’aura pas laisse le temps de m’adapter crescendo aux conditions présente sur cette cote inhospitalière, et il aura fallu se jeter directement dans des vagues déroulent a fleur d’eau sur une plaque rocheuse pour une taille que l’on a rarement l’occasion de surfer sur nos reefs breton, mais tout fini bien. Super souvenir !
Nous avons ensuite traversé en long en large et en travers le Kalbarri National Park, avec ses gorges magnifiques et sa belle rando au milieu d’une terre rouge, d’arbre verdoyant et d’une eau slalomant entre ces canyons a vous coller un vertige. On reprend la route ensuite jusqu'à Denham, petite péninsule coincée entre deux bay turquoise ou nous aurons la chance de nager a moins d’un mètre avec des dauphins, super expérience. Petite visite du National Park ou on ira se baigner dans une piscine naturelle qui puise son eau par 540m de fond, offrant ainsi une petite baignade a 40 degrés toute l’année et par tout les temps !
Route jusqu'à Coral Bay, une plage magnifique, qui comme son nom l’indique offre la possibilité de plonger sur une belle barrière de corail a quelques dizaines de mètre du rivage, on s’en met plein les yeux pendant deux jours, on nage même avec notre première tortue qui reste assez méfiante, on rencontre encore une fois beaucoup de français dans ce petit coin de paradis, avant de repartir vers le nord, direction Exmouth et Turquoise Bay. Sur la route on passe la nuit sur une petite plage ou l’on attrape notre premier poulpe, et ou on peu apercevoir nos premier requins chasser au couche du soleil pendant que nous sommes encore dans l’eau a ramasser des oursins pour l’apero. Turquoise Bay va nous offre ce qui pour l’instant reste notre meilleur souvenir de snorkle, une visite guidée de la bay et de la barrière de corail en tête a tête avec une tortue qui nous guidera a travers cet eden sous marin et se laissera approcher au point de pouvoir la caresser, et même de « l’agripper » et de nager ainsi avec elle, l’accompagnant dans chacun de ses mouvements, effectuant pirouette sur pirouette, a l’endroit comme a l’envers, la gravite n’existe plus et nous vivons un véritable échange pendant plus d’une heure.. Merci la Go Pro d’avoir filme tout cela.. C’est dans cette même bay que nous nageons quelques heures plus tard derrière 3 beaux requins allant de 1m50 pour le plus petit a facilement 2m20/50 pour le plus gros d’entre eux, frisson garanti ! Dommage a ce moment de la plonge je n’avais plus de batterie sur la Go Pro, mais une amie peu rassure dans ce monde marin nous avait confie son appareil photo aquatique avec pour mission de lui montrer ce qu’il y avait la dessous, sans avoir a se mouiller le maillot, donc on a quand même quelques belles photos. On finira cette journée par une petite pêche sur un autre spot ou j’harponne un beau poulpe de bien 2/3kg qui aura eu la mauvaise idée de se colorer en bleu vif a l’heure du couche du soleil, cette couleur la a cette heure la je pouvais pas le rater ! une fois harponne il a rapidement virer dans toutes les couleurs de l’arc en ciel, pauvre bete qui finira en friture pour un super apero. Un peu plus tard dans cette même soirée une partie de la vaisselle des filles qui nous accompagnait valdingue dans un bruit assourdissant a quelques mètres de nous et de nombreuses ombres nous apparaissent alors traînant tout autour du campement, nos lampes de poche laissant paraître leurs yeux rouges dans la nuit…on apprendra le lendemain en examinant leurs emprunte et a l’aide d’un panneau qu’on avait rate la veille qu’il s’agissait bien d’une meute de dingos. Sa nous apprendra a laisser nos affaires au ras du sol en plein bush, on ne fais désormais plus la même erreur.
Apres ces quelques jours de bonheur sale nous reprenons la route direction l’est. Le Karijini National Park, une seule route pour y arriver, qui croise la Great Indian Ocean Road au niveau d’une Roadhouse (comprendre ici Station service hors de prix en plein milieu du désert et qui a donc le monopole des prix a 500km a la ronde) On y retrouve donc par hasard plusieurs Backpackers rencontre a Fremantle et Coral Bay.
La route est longue jusqu’au parc, et il faut savoir que dans cette région très chaude et aride de l’Australie, le seul moment de repis que l’on a est lorsque l’on roule suffisamment vite pour qu’aucune mouche ne puisse nous suivre, sinon, a l’arret on peu compter jusqu'à 30 ou 40 mouches par personne, la majorité concentre sur le visage et en particulier les yeux le nez et la bouche, bref partout ou il y a la moindre humidité, c’est un véritable enfer qui nous fait régulièrement peter les plombs. On a fini par invente un nouveau « jeu du Bush » (on en a plusieurs comme sa, ce sont des jeux invente qui ne nécessite aucun accessoire particulier, ou alors qu’on trouve facilement dans le bush). Ce nouveau jeu donc est le Bush Fly, se joue minimum a deux, règle numéro 1 aucun accessoire autorise, règle numéro deux pas le droit de bouger/chouiner/souffler/grimacer suffisamment fort pour faire fuir une mouche, le jeu en lui-même, face a face, on se regarde dans les yeux sans bouger et on laisse les mouches envahir notre visage, le premier qui craque a perdu… Le plus dur n’est pas forcement de résister au mouche, c’est surtout de ne pas éclater de rire en voyant le visage de son adversaire se remplir de mouche s’infiltrant par tout les orifices possibles et imaginable ! Un bon jeu de sang froid qui se joue en 3 manches et qui nous vaux d’énorme tranche de rigolade a s’en faire mal aux abdos, finalement c’est facile de s’amuser avec rien quand on est BackPacker !
On fini donc par arriver a Karijini National Park, on s’endors devant un lookout, belle vue pour le petit dej assure.
On passe la journée dans le parc a traverser les gorges de long en large et a se baigner dans des pool translucide, une randonnée un peu périlleuse (initialement prévue pour les speleo possédant un permis et équipes de casques, cordes et baudriers) nous offrira un superbe moment, descente en maillot go pro a la main a travers des gorges et des rapides, jump dans des pools noir et profond depuis le haut de chute d’eau pour finir face a une chute d’eau d’un bon 50m de haut qui s’écrase au fond du canyon principal du parc, on remontera le tout sur des parois humide et glissante, mais la descente en valait le coup ! On apprendra plus tard que cette partie du Canyon est habite par un Pyton Olive de 6m de long, dommage on l’a rate (ou pas). C’est egalement dans ce parc que nous avons gravit le deuxieme plus haut sommet d’Australie. Nous reprenons ensuite la route vers le Nord ou ma carte bleu m’attend toujours, a Port Hedland, petit bled perdu au milieu de l’Australie, qui ne vie que grâce aux mines, comme beaucoup de ville dans cette région. J’oublie sûrement un paquet de truc dans tout sa, mais tanpis, sa me reviendra plus tard. Nous prenons maintenant la route direction l’Est, Broome. Darwin,…et on verra bien en chemin.
Enjoy, Keep Going !
On a passe deux ou trois jours a Geralton ou l’on a plonge, et surfe le long d’une digue artificielle qui formait une courte gauche abrite du vent du style Port Macquarie, tranquille au take off juste en face des rocks, puis gauche peinard qui creuse, creuse et creuse encore pour finir en sorte de close out tubulaire et bien gras qui remue dans tout les sens. Bien fun. Nous avons ensuite pris la route vers le nord direction Kalbarri, le paysage prend une toute autre ampleur, d’immense falaise rouge et ocre viennent s’effondrer sur un océan indien bleu et chaud..
Premier gros surf sur ce bout de cote, une longue houle propre vient finir sa vie sur un pic rocheux offrant une longue gauche un peu molle ou de nombreux (enfin 5 ou 6 hein…c’est le WA pas les Landes..), cette vague entre ensuite dans la bay ou elle gagne en vitesse et vient s’ecraser sur un fond rocheux a fleur d’eau, formant un tube pipelinesque qui ferait baver n’importe quel bodyboarder, voila notre spot ! Vu la hauteur du soleil il nous reste encore 1h30 de jour avant la nuit noir et les requins, on se rue a l’eau, se placer est assez difficile avec le courant et les sets fantômes qui arrivent régulièrement entre deux séries et nous force a ramer énergiquement vers le large pour ne pas se prendre la lèvre de 3m sur le coin de la gueule. Le take off se fait a contre bowl dans une eau verte translucide dans lequel le soleil rasant vient planter ses dernier rayons, la lèvre jette directement après un court bottom offrant un barrel pour des vagues glassy allant de 2 a 3m sur les bombes, la première section se gère assez bien pour peu qu’on foire pas son take off, la deuxième section permet de se replacer tranquillement dans le creux et de regagner de la vitesse pour franchir la troisième section qui n’offre que peu de chance de s’en sortir sans wipe out, ce qui m’aura coute un genou et une belle plaie sanguinolente, parfait a l’heure du couche du soleil a seulement 3 dans l’eau ! Cette première vraie session Australienne ne m’aura pas laisse le temps de m’adapter crescendo aux conditions présente sur cette cote inhospitalière, et il aura fallu se jeter directement dans des vagues déroulent a fleur d’eau sur une plaque rocheuse pour une taille que l’on a rarement l’occasion de surfer sur nos reefs breton, mais tout fini bien. Super souvenir !
Nous avons ensuite traversé en long en large et en travers le Kalbarri National Park, avec ses gorges magnifiques et sa belle rando au milieu d’une terre rouge, d’arbre verdoyant et d’une eau slalomant entre ces canyons a vous coller un vertige. On reprend la route ensuite jusqu'à Denham, petite péninsule coincée entre deux bay turquoise ou nous aurons la chance de nager a moins d’un mètre avec des dauphins, super expérience. Petite visite du National Park ou on ira se baigner dans une piscine naturelle qui puise son eau par 540m de fond, offrant ainsi une petite baignade a 40 degrés toute l’année et par tout les temps !
Route jusqu'à Coral Bay, une plage magnifique, qui comme son nom l’indique offre la possibilité de plonger sur une belle barrière de corail a quelques dizaines de mètre du rivage, on s’en met plein les yeux pendant deux jours, on nage même avec notre première tortue qui reste assez méfiante, on rencontre encore une fois beaucoup de français dans ce petit coin de paradis, avant de repartir vers le nord, direction Exmouth et Turquoise Bay. Sur la route on passe la nuit sur une petite plage ou l’on attrape notre premier poulpe, et ou on peu apercevoir nos premier requins chasser au couche du soleil pendant que nous sommes encore dans l’eau a ramasser des oursins pour l’apero. Turquoise Bay va nous offre ce qui pour l’instant reste notre meilleur souvenir de snorkle, une visite guidée de la bay et de la barrière de corail en tête a tête avec une tortue qui nous guidera a travers cet eden sous marin et se laissera approcher au point de pouvoir la caresser, et même de « l’agripper » et de nager ainsi avec elle, l’accompagnant dans chacun de ses mouvements, effectuant pirouette sur pirouette, a l’endroit comme a l’envers, la gravite n’existe plus et nous vivons un véritable échange pendant plus d’une heure.. Merci la Go Pro d’avoir filme tout cela.. C’est dans cette même bay que nous nageons quelques heures plus tard derrière 3 beaux requins allant de 1m50 pour le plus petit a facilement 2m20/50 pour le plus gros d’entre eux, frisson garanti ! Dommage a ce moment de la plonge je n’avais plus de batterie sur la Go Pro, mais une amie peu rassure dans ce monde marin nous avait confie son appareil photo aquatique avec pour mission de lui montrer ce qu’il y avait la dessous, sans avoir a se mouiller le maillot, donc on a quand même quelques belles photos. On finira cette journée par une petite pêche sur un autre spot ou j’harponne un beau poulpe de bien 2/3kg qui aura eu la mauvaise idée de se colorer en bleu vif a l’heure du couche du soleil, cette couleur la a cette heure la je pouvais pas le rater ! une fois harponne il a rapidement virer dans toutes les couleurs de l’arc en ciel, pauvre bete qui finira en friture pour un super apero. Un peu plus tard dans cette même soirée une partie de la vaisselle des filles qui nous accompagnait valdingue dans un bruit assourdissant a quelques mètres de nous et de nombreuses ombres nous apparaissent alors traînant tout autour du campement, nos lampes de poche laissant paraître leurs yeux rouges dans la nuit…on apprendra le lendemain en examinant leurs emprunte et a l’aide d’un panneau qu’on avait rate la veille qu’il s’agissait bien d’une meute de dingos. Sa nous apprendra a laisser nos affaires au ras du sol en plein bush, on ne fais désormais plus la même erreur.
Apres ces quelques jours de bonheur sale nous reprenons la route direction l’est. Le Karijini National Park, une seule route pour y arriver, qui croise la Great Indian Ocean Road au niveau d’une Roadhouse (comprendre ici Station service hors de prix en plein milieu du désert et qui a donc le monopole des prix a 500km a la ronde) On y retrouve donc par hasard plusieurs Backpackers rencontre a Fremantle et Coral Bay.
La route est longue jusqu’au parc, et il faut savoir que dans cette région très chaude et aride de l’Australie, le seul moment de repis que l’on a est lorsque l’on roule suffisamment vite pour qu’aucune mouche ne puisse nous suivre, sinon, a l’arret on peu compter jusqu'à 30 ou 40 mouches par personne, la majorité concentre sur le visage et en particulier les yeux le nez et la bouche, bref partout ou il y a la moindre humidité, c’est un véritable enfer qui nous fait régulièrement peter les plombs. On a fini par invente un nouveau « jeu du Bush » (on en a plusieurs comme sa, ce sont des jeux invente qui ne nécessite aucun accessoire particulier, ou alors qu’on trouve facilement dans le bush). Ce nouveau jeu donc est le Bush Fly, se joue minimum a deux, règle numéro 1 aucun accessoire autorise, règle numéro deux pas le droit de bouger/chouiner/souffler/grimacer suffisamment fort pour faire fuir une mouche, le jeu en lui-même, face a face, on se regarde dans les yeux sans bouger et on laisse les mouches envahir notre visage, le premier qui craque a perdu… Le plus dur n’est pas forcement de résister au mouche, c’est surtout de ne pas éclater de rire en voyant le visage de son adversaire se remplir de mouche s’infiltrant par tout les orifices possibles et imaginable ! Un bon jeu de sang froid qui se joue en 3 manches et qui nous vaux d’énorme tranche de rigolade a s’en faire mal aux abdos, finalement c’est facile de s’amuser avec rien quand on est BackPacker !
On fini donc par arriver a Karijini National Park, on s’endors devant un lookout, belle vue pour le petit dej assure.
On passe la journée dans le parc a traverser les gorges de long en large et a se baigner dans des pool translucide, une randonnée un peu périlleuse (initialement prévue pour les speleo possédant un permis et équipes de casques, cordes et baudriers) nous offrira un superbe moment, descente en maillot go pro a la main a travers des gorges et des rapides, jump dans des pools noir et profond depuis le haut de chute d’eau pour finir face a une chute d’eau d’un bon 50m de haut qui s’écrase au fond du canyon principal du parc, on remontera le tout sur des parois humide et glissante, mais la descente en valait le coup ! On apprendra plus tard que cette partie du Canyon est habite par un Pyton Olive de 6m de long, dommage on l’a rate (ou pas). C’est egalement dans ce parc que nous avons gravit le deuxieme plus haut sommet d’Australie. Nous reprenons ensuite la route vers le Nord ou ma carte bleu m’attend toujours, a Port Hedland, petit bled perdu au milieu de l’Australie, qui ne vie que grâce aux mines, comme beaucoup de ville dans cette région. J’oublie sûrement un paquet de truc dans tout sa, mais tanpis, sa me reviendra plus tard. Nous prenons maintenant la route direction l’Est, Broome. Darwin,…et on verra bien en chemin.
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